Si le monde de l’enfance vous donne envie de changer de parcours, de nombreux métiers permettent de s’épanouir aux côtés des plus jeunes, tout en apportant une vraie valeur humaine et sociétale. Exercer auprès d’elleux demande des qualités essentielles comme la patience, l’écoute, la bienveillance et le sens des responsabilités. Même Pas Cap! a exploré les principales opportunités actuelles et vous propose une liste de 15 métiers pour travailler avec les enfants.
L’AESH – accompagnant ou accompagnante d’élèves en situation de handicap – soutient les enfants et les adolescent∙es doté∙es de troubles spécifiques dans leur parcours scolaire. Il ou elle intervient en classe pour favoriser leur autonomie, les aider à suivre les consignes, participer aux activités ou se déplacer dans l’établissement. Le métier est accessible avec le bac et requiert l’un des diplômes suivants : le DEAES (diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social) ou le DEAVS (diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale) ; posséder une expérience de 9 mois minimum dans l’accompagnement de personnes en situation de handicap permet aussi de devenir AESH. Patience, empathie, capacité d’adaptation à chaque élève et à ses besoins spécifiques sont requises pour travailler avec des enfants en situation de handicap. Ce métier, essentiel à l’inclusion scolaire, est aujourd’hui en forte croissance dans les écoles aussi bien publiques que privées.
Voilà un métier en pleine expansion ! L’art-thérapie revient à utiliser différents arts, comme le dessin, la peinture ou la musique, pour aider les plus jeunes à s’exprimer, gérer leurs émotions et surmonter certaines difficultés psychiques ou comportementales. L’art-thérapeute travaille notamment avec des enfants présentant des troubles du développement, des traumatismes ou des besoins spécifiques. Une formation certifiante délivrée par l’IRFAT ou le DU d’art-thérapie sont deux cursus pour vous reconvertir en art-thérapeute. Il faut être créatif/créative, sensible, doté∙e d’une forte intuition et avoir des connaissances solides en psychologie de l’enfant. On retrouve ce métier dans les hôpitaux, les centres éducatifs, les structures spécialisées et en libéral.
Accueillir des enfants chez soi ou s’en occuper directement au domicile des parents, tel est le rôle de l’assistant ou assistante maternelle. Ce∙tte professionnel∙le veille à la sécurité, au bien-être et à l’éveil des tout-petits en leur proposant un cadre rassurant et stimulant. Pour prendre en charge des enfants, il est impératif d’obtenir un agrément délivré par le conseil départemental et de suivre une formation obligatoire (120 heures). Ce métier pour travailler avec les enfants nécessite de la bienveillance, de la rigueur, un bon sens de l’organisation et un vrai plaisir à accompagner les petits dans leurs premiers apprentissages. De plus, c’est une voie avec de réels débouchés, puisque la demande est forte dans de nombreuses régions, notamment dans les espaces urbains.
Être ATSEM, c’est contribuer au bon déroulement des journées des enfants de 3 à 6 ans dans le cadre scolaire. Là au quotidien dans les salles de classe, l’agent∙e territorial∙e spécialisé∙e dans les écoles maternelles est aux côtés des petits et épaule les maîtres et les maîtresses. Elle/il accueille les élèves, les aide à s’habiller, encadre les activités, assure une assistance lors des repas et de la sieste. Pour devenir ATSEM, vous devez obtenir le CAP accompagnant éducatif petite enfance (AEPE), puis réussir le concours de la fonction publique territoriale. Pour exercer auprès de ces enfants, il est indispensable d’avoir de la patience, un grand sens de l’écoute et être réactif.ve.
L’auxiliaire de puériculture est présent∙e auprès des bébés et tout-petits, et veille à leur bien-être, leur hygiène, leur sécurité et leur développement, aussi bien physique qu’affectif. Qu’elle ou il évolue au sein d’une maternité, d’une PMI ou d’un hôpital, l’auxiliaire de puériculture est un repère apaisant pour les bébés et un soutien précieux pour les parents. Douceur, patience, empathie, écoute et sens des responsabilités font partie des qualités majeures pour envisager une reconversion dans cette branche. Par ailleurs, impossible d’occuper ce poste sans posséder le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP), accessible après réussite du concours d’entrée dans un IFAP (institut de formation).
Vous la ou le croisez régulièrement si votre enfant est scolarisé. En effet, l’animateur ou l’animatrice périscolaire intervient sur les temps avant ou après l’école, pendant la cantine ainsi que pendant les vacances dans les centres de loisirs. C’est un métier dont les besoins sont récurrents et il y a des places à prendre ! Son rôle revient à proposer des activités, qu’elles soient manuelles, artistiques ou ludiques, des jeux coopératifs, mais aussi des sorties. Bien évidemment, dynamisme, enthousiasme et écoute sont des soft skills primordiales pour travailler avec les enfants dans le cadre périscolaire. Si ce métier vous tente, vous n’avez plus qu’à passer votre BAFA, le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur. Vous pouvez ensuite évoluer à un poste avec plus de responsabilités en obtenant le BAFD, le brevet d’aptitude aux fonctions de directeur.
À l’heure où les écrans tiennent une place de plus en plus importante dans notre quotidien, il est crucial de conserver le lien avec la lecture. La ou le bibliothécaire jeunesse est justement là pour faire découvrir la lecture aux enfants, organiser des ateliers ludiques autour du livre ou encore proposer des animations adéquates. Elle ou il est un∙e interlocuteurice fondamental∙e dans l’éveil culturel dès le plus jeune âge. C’est pourquoi la curiosité intellectuelle, la pédagogie, la capacité d’écoute et d’adaptation sont essentielles pour répondre aux attentes des enfants de tous âges. C’est, en outre, un métier en pleine évolution, avec des missions de plus en plus tournées vers l’animation, le numérique et la médiation culturelle. Une formation dans les métiers du livre est un bon point de départ pour s’orienter dans cette voie ; la fonction publique organise également des concours.
Conseiller socio-éducatif est un métier de terrain et de lien social. Chargé∙e de coordonner des projets éducatifs et d’épauler des enfants ou adolescent∙es en difficulté, il/elle représente un soutien indéniable pour des familles confrontées parfois à des situations compliquées. Le ou la conseiller / conseillère socio-éducatif·ve conçoit et mène des actions de prévention en collaboration avec les établissements scolaires, les services sociaux et médico-sociaux. Pour accéder à cette fonction, il faut généralement être titulaire d’un diplôme comme le DEES (diplôme d’État d’éducateur spécialisé) et avoir réussi le concours territorial. Pour travailler avec ces enfants, il est essentiel d’avoir un grand sens du dialogue et de l’engagement.
Pour exercer avec des enfants en tant que coordinateur ou coordinatrice d’activités médico-sociales, il est impératif d’être titulaire d’un diplôme dans le domaine social, comme le DEIS (diplôme d’État d’ingénierie sociale). Ce∙tte spécialiste agit dans des structures accueillant des enfants en situation de vulnérabilité où il/elle encadre des équipes, gère les plannings et supervise les projets individualisés. Avoir un esprit d’équipe, une certaine adaptabilité et une grande rigueur sont les principales compétences pour ce métier du social. Les débouchés sont, en plus, variés : associations, foyers de l’enfance, établissements spécialisés ou collectivités locales, les perspectives de reconversion sont multiples.
Assurer la gestion quotidienne d’une crèche implique à la fois des compétences managériales, pédagogiques et administratives. Le directeur ou la directrice de crèche encadre une équipe pluridisciplinaire, qui comprend des auxiliaires de puériculture, des éducateurices de jeunes enfants, des agents techniques…, et veille à la sécurité et à la sérénité des enfants, âgés de quelques mois à 3 ans. Ce métier nécessite souvent le diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants (DEEJE), un diplôme d’infirmier·ère-puériculteur·rice ou un niveau bac +3 à bac +5 en gestion ou management. Un bon sens de l’organisation, des qualités de leadership, de la diplomatie et une solide connaissance de la petite enfance sont obligatoires pour une reconversion dans ce métier lié aux enfants.
L’éducateur ou éducatrice de jeunes enfants (EJE) accompagne le développement global des enfants de 0 à 6 ans, à la fois sur le plan affectif, moteur, cognitif et social. Son travail consiste à concevoir et mettre en œuvre des projets éducatifs adaptés à l’âge et aux besoins des enfants, dans une démarche d’éveil, d’autonomie et de socialisation. L’éducateur / éducatrice de jeunes enfants exerce en crèche, halte-garderie, jardin d’enfants, mais aussi en hôpital ou centre d’accueil spécialisé. Pour devenir EJE, vous devez obtenir le DEEJE, une formation en 3 ans. Les qualités nécessaires sont la créativité, l’écoute, l’empathie et le sens de l’organisation. Le métier est recherché, avec de nombreux débouchés dans les collectivités territoriales, les associations, mais aussi les établissements privés.
Derrière chaque progrès de langage, il y a souvent un ou une orthophoniste à l’écoute. Ce∙tte professionnel∙le de santé aide les enfants à surmonter des difficultés liées à la parole, à l’écrit ou à la communication, qu’elles soient d’ordre neurologique ou pathologique, notamment. L’orthophoniste travaille avec les enfants soit en cabinet libéral, à l’hôpital ou en centre médico-social. Patience, pédagogie, rigueur et sens du contact sont indispensables pour s’adapter aux besoins de chaque petit∙e patient∙e. Pour accéder à ce métier, il faut poursuivre 5 années d’études menant au certificat de capacité d’orthophoniste. Le manque de professionnel∙les en général en fait une transition porteuse d’emploi un peu partout en France.
Métier exigeant, celui de professeur∙e des écoles et d’enseignant∙e est une reconversion à creuser pour travailler avec les enfants. Les accompagner dans leurs premiers apprentissages et éveiller leur curiosité : voilà le cœur de ces deux métiers. De la maternelle au CM2 pour l’un∙e et de la sixième à la terminale pour l’autre, il ou elle met en place des cours adaptés, suit les progrès des élèves et favorise leur épanouissement intellectuel et personnel, le tout avec patience, écoute et créativité. Le master métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation et le concours CRPE sont le parcours classique pour devenir enseignant∙e ou professeur∙e des écoles. De nombreux postes sont à pourvoir, dans le public comme dans le privé sous contrat.
Le ou la psychomotricien·ne aide les enfants dotés de troubles moteurs, émotionnels ou liés au développement à davantage maîtriser leurs gestes, à améliorer leur coordination, leur équilibre et la perception de leur corps dans l’espace. Intégrer un institut de formation de psychomotricien et obtenir le diplôme d’État est une condition sine qua non pour travailler aux côtés de ces enfants. Pour les assister au mieux, le ou la psychomotricien·ne fait notamment preuve de douceur et d’analyse fine de chaque situation. C’est une profession qui s’exerce aussi bien en libéral qu’en salarié dans les hôpitaux, les cliniques ou les établissements médico-sociaux.
Le technicien ou la technicienne de l’intervention sociale et familiale (TISF) est présent∙e dans les moments de fragilité ou de transition. Par ses actions, il/elle donne un coup de main pour gérer le quotidien ou l’organisation (devoirs, repas…), en travaillant main dans la main avec les parents et d’autres acteurices du secteur social. Sa discrétion, son écoute active et son sens pratique font de ce∙tte professionnel∙le un véritable soutien auprès des enfants et de leur famille. Si vous êtes intéressé∙e par ce métier, il suffit d’obtenir le diplôme d’État de TISF, qui se prépare en 2 ans. C’est une voie dynamique où les opportunités sont nombreuses : associations, services sociaux, structures d’aide à domicile…
Changer de carrière pour travailler avec les enfants demande souvent une analyse approfondie sur ses compétences, mais aussi sur ses réelles aspirations. Le bilan de compétences est un outil idéal pour faire le point sur vous d’une manière générale (acquis, motivations, expériences professionnelles et personnelles…). Les résultats obtenus à la suite des différents entretiens et tests ainsi que vos diverses réflexions vous aideront à identifier le ou les métiers qui correspondent le mieux à vos envies et vos capacités.
Avec son programme sur mesure, Même Pas Cap! est à vos côtés dans cette démarche de transition. Entre échanges avec un∙e expert∙e en reconversion professionnelle et travail personnel, vous y verrez enfin plus clair et pourrez bâtir un projet solide !
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