Vous recherchez un métier qui a du sens et qui vous donnerait l’occasion d’aider les autres au quotidien ? Pourquoi ne pas vous orienter vers le secteur des services à la personne ? C’est un domaine où l’humain est au cœur de tout, et qui offre de vraies opportunités, aussi bien sur le plan professionnel que personnel. Que vous soyez en pleine réflexion ou simplement curieux∙se, Même Pas Cap! a sélectionné pour vous 10 idées de métiers pour vous reconvertir dans les services à la personne.
De plus en plus de personnes en quête de sens dans leur travail choisissent de se tourner vers les métiers des services à la personne. Et ce n’est pas un hasard : dans un monde où les interactions humaines sont moins mises en avant, ce secteur permet de renouer avec ce qui compte vraiment : être utile, reconnu∙e et retrouver le lien avec les autres. En outre, les besoins sont nombreux : accompagnement du vieillissement, maintien à domicile, soutien aux personnes en situation de handicap ou précaire… Autre avantage : la grande diversité des métiers vous permet d’adapter votre reconversion professionnelle à vos aspirations et à vos compétences. Et puis de nombreux dispositifs permettent de se former rapidement et efficacement, quel que soit votre niveau d’études.
Vous aimez aider les autres ? Le métier d’auxiliaire de vie sociale pourrait bien vous correspondre. Il s’agit d’assister les personnes dépendantes dans les gestes de la vie courante : repas, toilette, sorties, courses, tâches ménagères… Pour exercer ce métier, il faut avant tout avoir le sens du contact, faire preuve d’empathie, d’écoute et être en bonne forme physique. Les auxiliaires de vie travaillent souvent pour des structures d’aide à domicile, des associations, des collectivités ou des services sociaux. Si vous souhaitez vous reconvertir dans ce métier de services à la personne, deux formations principales s’offrent à vous : le DEAES (diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social) ou le TP assistant de vie aux familles. Bonne nouvelle : ces deux parcours sont éligibles au CPF, ce qui facilite grandement l’accès à la formation.
L’accompagnant éducatif et social (AES) joue un rôle essentiel auprès des personnes en situation de handicap, de dépendance ou de fragilité, qu’il s’agisse d’enfants, d’adultes ou de personnes âgées. Son objectif ? Favoriser au maximum leur autonomie, dans le respect de leur rythme et de leurs besoins. Présent∙e au quotidien, l’accompagnante éducative et sociale propose un accompagnement personnalisé, toujours avec bienveillance. Il ou elle peut intervenir au domicile de la personne accompagnée, dans un foyer de vie, un établissement médico-social, un hôpital ou une maison d’accueil spécialisée (MAS). C’est une profession profondément humaine, qui demande écoute, empathie, patience. Pour envisager une reconversion dans ce métier de services à la personne, il est nécessaire d’obtenir le DEAES.
Si vous aimez prendre soin des autres et souhaitez exercer un métier où l’humain est omniprésent, celui d’aide-soignant·e pourrait vous convenir. Véritable bras droit du personnel infirmier, l’aide-soignant·e est présent·e au quotidien auprès des patient·es pour veiller à leur confort, leur hygiène et leur bien-être moral. On le retrouve principalement à l’hôpital, en clinique ou en EHPAD, mais il ou elle peut aussi intervenir à domicile. C’est un métier essentiel, au contact direct des personnes, qui demande écoute, attention et rigueur. Pour accéder à cette profession, il faut obtenir le DEAS. Dans le cadre d’une reconversion, des financements sont également possibles par l’intermédiaire de France Travail ou de votre OPCO. Avec de nombreux débouchés, c’est une voie toute trouvée pour celles et ceux qui veulent exercer un métier qui a du sens.
Envie d’un métier où chaque journée est différente et rythmée par les échanges humains ? L’animateur ou l’animatrice socioculturel·le organise et met en place des activités éducatives, culturelles ou sportives pour les enfants, les adolescent∙es, les sénior∙es ou les personnes en insertion. Son champ d’action est large : maisons de quartier, centres sociaux, associations ou collectivités locales. Se reconvertir dans ce métier de services à la personne requiert de la pédagogie, de la créativité, un sens de l’écoute et de l’organisation, mais aussi un certain dynamisme. Pour devenir animateurice socioculturel∙le, il suffit de passer le BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) ou le DEJEPS (diplôme d’État de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport). Sachez également qu’il existe des spécialisations : animation sociale, animation culturelle et animation jeunesse.
Faire en sorte que son enfant en situation de handicap puisse suivre un cursus scolaire comme les autres ne peut se faire sans le soutien de l’AESH. Aider l’enfant ou l’adolescent∙e à suivre les cours, à comprendre les consignes ou encore à interagir avec les autres font partie des missions quotidiennes de l’accompagnant∙e d’élèves en situation de handicap. En plus de former un binôme avec l’élève, ce∙tte professionnel∙le du secteur des services à la personne travaille en étroite collaboration avec les enseignant∙es et la famille. Elle ou il exerce aussi bien dans les écoles que les collèges ou les lycées. Pour vous reconvertir en AESH, vous devez être titulaire du bac ou du DEAES spécialité inclusion ou justifier de 9 mois d’expérience auprès de personnes en situation de handicap.
Ce métier de services à la personne consiste à accueillir, encadrer et participer à l’éveil des enfants jusqu’à trois ans au domicile des parents ou bien chez l’assistant∙e maternel∙le. Il demande une attention constante, une grande patience, de la créativité et une bonne connaissance des besoins des tout-petits. Pour exercer, il faut obtenir un agrément délivré par le conseil départemental, après avoir suivi une formation obligatoire de 120 heures, entièrement financée par le département. Une fois agréé·e, vous pouvez choisir de travailler de manière indépendante ou au sein d’une crèche familiale. C’est aussi une voie de reconversion porteuse, notamment dans les zones urbaines où les besoins sont importants.
Autre idée de reconversion dans les services à la personne : le métier de conducteur accompagnateur ou conductrice accompagnatrice de personnes à mobilité réduite. Son travail est essentiel, puisqu’il/elle aide les personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie de tous âges dans leurs déplacements, en veillant à leur sécurité et à leur confort à bord d’un véhicule adapté. Faire preuve de patience, de bienveillance, de réactivité et de vigilance sont des qualités indispensables pour songer à se réorienter dans cette voie. Le permis B suffit, néanmoins, obtenir le TPMR – l’attestation conducteur en transport de personnes à mobilité réduite – ou être formé∙e aux gestes de premiers secours est un plus pour vous insérer sur le marché du travail.
Quand on cherche à retrouver un emploi, à se former ou à changer de métier, on a souvent besoin d’un coup de pouce. C’est justement le rôle du conseiller ou de la conseillère en insertion professionnelle (CIP) : accompagner les personnes dans leur parcours, les aider à identifier leurs compétences, rédiger leur CV, préparer un entretien d’embauche ou encore choisir une formation adaptée. Elle ou il exerce au sein de missions locales, de France Travail, de structures d’insertion, d’associations ou de collectivités. Changer de voie pour ce métier de services à la personne nécessite l’obtention du titre professionnel de CIP, proposé notamment par l’Afpa ou le Cnam. Là aussi, il est possible de bénéficier d’un financement extérieur ; par exemple, grâce au CPF.
Lorsqu’un conflit éclate et nuit sensiblement au bon équilibre d’une famille, l’intervention d’un médiateur familial ou d’une médiatrice familiale s’avère indispensable. Son objectif ? Parvenir à rétablir la communication et trouver des solutions qui conviennent à chacun∙e. Elle/il agit notamment dans les cas de séparation, de recomposition familiale ou de tensions entre parents et enfants. La ou le médiateurice familial∙e travaille dans des associations, des services de médiation familiale, les CAF ou bien à titre libéral. Si vous possédez un certain sens de l’écoute, de la patience, une impartialité avérée et de la diplomatie, sachez que ce sont des qualités professionnelles pertinentes pour envisager une reconversion dans ce métier de services à la personne. Côté formation, le diplôme d’État de médiateur familial est la principale voie d’accès pour travailler dans cette branche.
Le ou la TISF – technicien∙ne de l’intervention sociale et familiale – est aux côtés des familles qui font face à des difficultés. Elle ou il supervise la gestion du quotidien, à savoir l’organisation du foyer, l’éducation des enfants, les démarches administratives, etc. Par son action, la technicienne de l’intervention sociale et familiale soutient l’autonomie des familles et contribue à prévenir les risques d’exclusion sociale. Ce métier de services à la personne demande de la rigueur, un sens de l’observation et une grande capacité d’adaptation, car chaque famille a sa propre histoire. Pour y accéder, il faut obtenir le diplôme d’État de technicien de l’intervention sociale et familiale, que l’on peut préparer en alternance, en formation continue ou par la VAE, la validation des acquis de l’expérience.
Êtes-vous vraiment fait∙e pour ça ? Avant de vous lancer dans une reconversion professionnelle dans les métiers de services à la personne, il est conseillé d’identifier tout d’abord vos motivations et vos compétences, en vue de choisir le métier qui vous conviendra le plus. Pour vous aider dans cette démarche, vous pouvez compter sur le bilan de compétences ! Un dispositif idéal pour analyser votre parcours (professionnel et personnel) et en faire ressortir vos atouts, ceux qui vous seront utiles pour réussir votre changement professionnel. Grâce au programme Même Pas Cap! et à un accompagnement par un∙e spécialiste en reconversion, vous construisez au fil des semaines un projet professionnel qui tient la route !
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