Démission de l'Éducation nationale : comment et pour quoi faire ?

Le manque de reconnaissance, de plus en plus de conflits ou encore une rémunération insuffisante, telles sont les difficultés que rencontrent les enseignants. Des difficultés qui les incitent à quitter leur emploi pour s'orienter vers un métier plus en phase avec leurs besoins. Après avoir passé plusieurs années dans la fonction publique, quelles carrières s'offrent à celles et ceux qui ont posé leur démission auprès de l'Éducation nationale ? Quelles sont les démarches ? Réponse.

Pourquoi quitter l'Éducation nationale ?

Les raisons qui poussent à poser sa démission de l'Éducation nationale

On pourrait penser, à tort, que la sécurité de l'emploi est un leitmotiv suffisant pour rester dans la fonction publique. Or, ce n'est plus forcément le cas, car aujourd'hui le bien-être au travail est devenu un point essentiel pour être épanoui professionnellement. Et l'Éducation nationale ne fait pas exception. En effet, les enseignants rencontrent diverses difficultés qui les poussent à démissionner. Citons notamment le manque de reconnaissance, des salaires trop bas par rapport à leurs responsabilités ou des situations conflictuelles à répétition à la fois avec les élèves et leurs parents.

Démissionner, oui, mais pas sans objectifs

Dans un tel contexte, impossible d'exercer correctement son métier et la démission de l'Éducation nationale devient inévitable. Alors, démissionner, d'accord, mais avec un tout nouveau projet professionnel en tête, c'est encore mieux. Cela vous évite de partir à l'aveugle et de vous trouver dans une situation stressante. Avant de quitter votre emploi, faites d'abord le point sur vos besoins et vos envies. Qu'est-ce que vous voulez ? Qu'est-ce que vous ne voulez plus ? À quoi aspirez-vous pour un épanouissement professionnel total ? Autant de questions qui sont importantes pour bien vous réorienter.

Réaliser un bilan de compétences pour aider à concrétiser son projet

Pour ce faire, le bilan de compétences est idéal pour vous aider à répondre à toutes vos questions. Ce dispositif vous permettra de faire le point sur vous, tant personnellement que professionnellement. Un travail d'introspection réalisé avec un conseiller ou un coach qui vous donnera les clés pour concrétiser votre projet. Chez Même Pas Cap !, vous bénéficiez d'un accompagnement personnalisé par un coach professionnel pendant 10 semaines. Profitez d'un entretien gratuit de 30 mn avec l'un d'eux et découvrez notre programme 100 % à distance.

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Quelles sont les démarches pour poser sa démission auprès de l'Éducation nationale ?

La lettre de démission

La toute première démarche pour quitter l'Éducation nationale est, comme pour tout autre secteur et profession, la lettre de démission. Cette dernière doit être adressée à l'inspecteur de l'académie ou au recteur. Attention, votre intention de démissionner doit être clairement mentionnée, sans aucune forme d'ambiguïté. Pour des raisons qui leur sont propres, l'inspecteur ou le recteur est en droit de refuser votre démission. Vous avez néanmoins la possibilité de faire appel auprès d'une commission administrative paritaire qui tranchera. Le délai est par contre assez long : comptez environ quatre mois avant d'obtenir une réponse.

Si votre démission est acceptée, il faudra là aussi patienter plusieurs mois (quatre généralement), avant de pouvoir quitter votre poste. Sous peine d'être sanctionné, vous devez respecter le préavis communiqué par l'administration. A votre départ, vous perdez définitivement votre statut de fonctionnaire. Sachez toutefois qu'il vous est possible de revenir ultérieurement dans la fonction publique en repassant les concours.

L'indemnité de départ volontaire

Autre démarche possible pour démissionner de l'Éducation nationale, l'indemnité de départ volontaire. Si vous respectez les conditions suivantes, vous pouvez en faire la demande auprès de l'administration :
* restructuration de votre poste ;
* suppression de votre poste suite à une restructuration ;
* être fonctionnaire ou contractuel en CDI ;
* être au moins à plus de deux ans de l'âge de la retraite.

À noter que cette démarche est à faire avant même d'envoyer sa lettre de démission. Dans un délai de deux mois, l'administration donne ou non son accord. En cas de réponse favorable, vous faites ensuite parvenir votre démission à l'inspecteur de l'Éducation nationale ou au recteur.

Que faire après sa démission de l'Éducation nationale ?

Grâce notamment au bilan de compétences, vous avez mûrement réfléchi à votre avenir après avoir enseigné. Voici quelques suggestions d'orientations professionnelles pour rebondir après une démission de l'Éducation nationale.

Continuer à enseigner

Même si vous avez décidé de quitter l'Éducation nationale, cela ne signifie pas forcément que vous n'aimez plus votre métier. Au contraire ! Vous aimez transmettre votre savoir et vos connaissances et vous souhaitez poursuivre dans cette voie. Trois possibilités s'offrent à vous :

  • devenir professeur particulier et donner des cours à domicile ;
  • enseigner à l'étranger si vous avez travaillé au moins trois ans dans l'Éducation nationale ;
  • donner des cours de soutien dans des associations.

Aider les autres

Etre à l'écoute, avoir de la bienveillance et un bon relationnel font partie des qualités indispensables chez l'enseignant. Des qualités qu'il peut transposer dans d'autres métiers où le contact avec les autres est primordial. Devenir orthophoniste, psychologue pour enfants ou encore coach professionnel est envisageable.

Créer ou reprendre une entreprise

De plus en plus de professeurs prennent la décision de donner leur démission de l'Éducation nationale pour exercer leur passion. Certains créent même leur entreprise ou rachètent un fonds de commerce afin d'être leur propre patron et travailler selon leurs valeurs. Pâtissier, menuisier, fleuriste, créateur de bijoux, les idées ne manquent pas. Pourquoi pas vous ?

S'orienter dans les métiers de l'écriture

Des métiers qui ont peut-être davantage les faveurs d'une certaine catégorie de professeurs : ceux de français. Sans toutefois être inaccessibles aux autres, bien sûr. Pendant des années, ils ont appris à leurs élèves l'orthographe, la grammaire, la conjugaison, la syntaxe, etc. Tous les professeurs, toutes disciplines confondues, ont corrigé maintes et maintes copies et ont pointé du doigt les fautes. Si vous avez en plus un goût prononcé pour la lecture, pourquoi ne pas tenter le métier d'écrivain, de rédacteur, de journaliste ou de correcteur ?

Travailler dans le privé

Si aucune des propositions ci-dessus vous tente, le secteur privé propose une belle diversité de carrières. Vous n'avez que l'embarras du choix ! Sachez par ailleurs que plusieurs métiers ont le vent en poupe. Il y a par exemple, ceux du web, du bien-être ou du transport. L'immobilier, le commerce et la vente sont également trois branches qui recrutent.

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