Comment se reconvertir pour vivre à l’étranger ?

Prendre la décision de s’installer à l’étranger est un important changement de vie personnelle, mais pas seulement. Le bouleversement est aussi professionnel. On n’y pense pas forcément, mais le monde du travail diffère d’un pays à l’autre et il faut pouvoir s’adapter. Et cela passe notamment par changer de métier pour maximiser ses chances de décrocher un emploi dans son pays d’accueil. Pour vous aider dans cette démarche de nouvelle vie, on vous explique comment se reconvertir pour vivre à l’étranger.

Pourquoi se reconvertir pour vivre à l’étranger ?

Se reconvertir est parfois une condition pour vivre dans un autre pays. Pourquoi ? Tout simplement parce que chaque pays fonctionne différemment et les critères de recrutement peuvent être totalement différents de ceux de notre pays. Il se peut par ailleurs que votre métier n’existe pas (et qu’il n’y ait, en outre, pas de besoins avérés) ou qu’il soit peu recherché.

Et puis, quid de la barrière de la langue ? Un point sur lequel il ne faut pas déroger si l’on souhaite travailler dans un pays étranger. Il vous sera compliqué d’intégrer une entreprise s’il vous est difficile de communiquer. Peut-être qu’un autre secteur que le vôtre sera plus enclin à vous embaucher sans faire de la langue un problème ?

Autant de raisons qui poussent donc à se reconvertir pour vivre à l’étranger et réussir son expatriation. Il est désormais temps de voir comment faire.

Comment s’y prendre ?

Faire le point sur ses compétences

Avant de se lancer dans votre nouveau projet de reconversion et d’expatriation, il est opportun de prendre le temps de faire un bilan sur soi, à la fois personnel et professionnel. Cette étape est importante, puisqu’elle vous permettra de savoir quelles aptitudes vous pourrez exploiter dans un nouvel emploi à l’étranger. Il peut s’agir de compétences techniques, de connaissances culturelles (le savoir-faire français dans certains domaines est très convoité au-delà de nos frontières), de soft skills (adaptation, ouverture d’esprit, autonomie…). Si vous maîtrisez la langue de votre pays d’accueil ou si vous possédez quelques notions, c’est un avantage certain pour décrocher un travail.

Parce qu’il n’est jamais facile d’être totalement objectif sur soi ou de tout plaquer pour une nouvelle vie, être accompagné dans son bilan se révèle vraiment intéressant. Dans cette optique, choisissez le bilan de compétences, un dispositif d’accompagnement pour se reconvertir pour vivre à l’étranger notamment. Il vous aide à déterminer ou à confirmer votre projet professionnel grâce à une réflexion personnelle, des tests, des questionnaires, des recherches, des enquêtes métier, etc. À la fin du bilan, vous aurez toutes les cartes en main pour vous lancer dans votre nouvelle vie d’expat.

Étudier le marché du travail

S’il y a bien une chose à faire avant de se reconvertir pour vivre à l’étranger, c’est d’étudier minutieusement le marché de l’emploi du pays de destination. Il faut savoir que le métier que vous exercez actuellement n’est peut-être pas dans le top des professions demandées. Le choix du domaine de reconversion est donc étroitement lié à cette analyse du marché du travail qui mettra en exergue les tendances de recrutement.

Pour vous aider dans cette démarche, il existe plusieurs sites, réseaux et associations dont voici les principaux :

  • pour une reconversion et une expatriation dans l’Union européenne : consultez le réseau Eures (European Employment Services) ;
  • pour une reconversion et une expatriation à l’international : consultez le site sur la mobilité internationale de Pôle emploi ;
  • si vous êtes cadre, l’Apec met à votre disposition une liste d’emploi à l’étranger ;
  • l’Union des Français à l’étranger est également une source intéressante pour chercher un emploi dans votre pays d’accueil ;
  • la CCI de votre région qui possède une liste des entreprises françaises à l’étranger.

Une liste plus complète est disponible sur le site de France Diplomatie, qui donne également de nombreux conseils pour préparer son expatriation.

Dans l’éventualité où vous entameriez une recherche d’emploi directement sur place, contactez le comité consulaire pour l’emploi et la formation professionnelle.

Connaître le coût de la vie

C’est un chouette projet que de se reconvertir pour vivre à l’étranger. En revanche, il y a un point sur lequel il est nécessaire de prêter attention : le coût de la vie. Il y a des pays moins chers et d’autres plus cher que la France. Logement, nourriture, frais scolaires éventuels, habillement, électricité, voiture… tout cela est à prendre en considération dans votre projet. La question est donc de savoir si votre métier de reconversion pourra amortir tous ces frais. Il serait dommage de devoir organiser un retour en France à peine arrivé(e) dans votre pays d’accueil.

Se renseigner sur les conditions pour travailler à l’étranger en tant qu’expatrié

Avant de plier bagage, il est primordial de vous renseigner sur les modalités pour travailler dans votre futur pays d’expatriation. En effet, chaque pays possède sa propre réglementation et il est impératif de connaître les conditions avant d’envisager de se reconvertir pour vivre à l’étranger. Pour ce faire, informez-vous auprès des autorités compétentes. En règle générale, un visa de travail est requis pour travailler en tant qu’expatrié(e) en plus d’autres documents. Sans compter que les délais peuvent être longs. Ne vous y prenez pas à la dernière minute !

Entrer en relation avec des expats

Les expatriés déjà présents depuis plusieurs années sont une véritable mine d’or d’informations ! Ils connaissent les rouages administratifs, les bons plans et les secteurs d’activité en vogue. Rapprochez-vous d’eux par l’intermédiaire de sites ou de forums dédiés à l’expatriation. Ils pourront sans aucun doute vous donner quelques idées de reconversion pour vivre à l’étranger.

Se former avant ou après son expatriation ?

Lorsque vous aurez défini clairement votre projet de reconversion pour vivre à l’étranger, il ne vous restera plus qu’à choisir la formation pour acquérir les compétences et les connaissances nécessaires à votre futur emploi. Se former est en effet indispensable pour apporter du poids à votre réorientation professionnelle et montrer aux recruteurs que votre projet est mûrement réfléchi.

Se former avant ou après son expatriation est une question pertinente qui mérite réflexion, car les deux sont tout à fait possibles. Néanmoins, le choix ne vous revient pas exclusivement, puisqu’il y a plusieurs paramètres à prendre en compte :

  • votre formation se déroule-t-elle uniquement en présentiel ou peut-elle être réalisée à distance ? ;
  • dans le cas d’un stage à effectuer, une entreprise à l’étranger est-elle prête à vous accueillir ? ; si oui, renseignez-vous sur les démarches ;
  • si vous autofinancez votre formation, pourrez-vous vivre en ayant des revenus moindres pendant plusieurs semaines/mois dans un pays où le coût de la vie est par exemple plus élevé ? ;
  • si vous souhaitez un financement de votre formation par le CPF et vous former dans votre pays d’accueil, cela ne peut se faire que par un organisme français et accrédité, proposant des formations à distance.

En répondant à ces questions, vous serez à même de préparer votre changement de vie professionnelle dans les meilleures conditions. Rappelez-vous, une reconversion doublée d’une expatriation s’anticipe pour garantir sa réussite !

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