Complexe d’infériorité au travail : comment s’en libérer ?

Vous vous sentez parfois moins capable que vos collègues, même lorsque vos résultats parlent d’eux-mêmes ? Vous avez l’impression de ne jamais être à la hauteur, de ne pas mériter votre poste ou vos succès ? Ce sentiment persistant de dévalorisation, souvent silencieux mais profondément ancré, porte un nom : le complexe d’infériorité professionnel. Dans un monde du travail de plus en plus compétitif, il n’est pas rare de se comparer aux autres et de douter de sa propre légitimité. Ce mal-être peut freiner votre épanouissement, nuire à votre confiance en vous et même avoir une incidence sur votre carrière. Heureusement, il est possible de se libérer de ce complexe. Même Pas Cap! vous explique comment.

Comprendre le complexe d’infériorité au travail

Le complexe d’infériorité au travail se traduit par le fait de se sentir moins compétent∙e que les autres, même quand ce n’est pas justifié. Il ne s’agit pas seulement de manquer de confiance en soi, mais de se sentir « moins bien » ou « moins capable ». Ce sentiment peut s’installer en cachette, parfois dès les premiers pas dans le monde du travail ou lors de changements professionnels importants.

Cette vision faussée provient la plupart du temps d’un perfectionnisme très (trop) prononcé ou du fait de se focaliser uniquement sur les critiques. Elle vous amène aussi à penser que les compliments ou les marques de reconnaissance ne sont pas du tout mérités. Comprendre ce fonctionnement est un premier pas essentiel, car cela vous aide à distinguer ce qui est réel de ce que vous ressentez. En apprenant à identifier cette voix critique intérieure, vous pouvez peu à peu commencer à la remettre en question.

Déterminer son origine : quand cela a-t-il commencé ?

Ce complexe d’infériorité ne survient pas sans raison. Il trouve, en règle générale, sa source dans l’enfance, dans un environnement critique ou peu valorisant, mais peut aussi surgir à l’âge adulte, après une mauvaise expérience professionnelle ou un échec. Par exemple, un père ou une mère exigeant∙e ou un∙e professeur∙e dénigrant∙e peut avoir planté les premières graines du doute. Plus tard, un∙e manager toxique ou une période de chômage prolongée peuvent raviver ces croyances limitantes.

Si vous avez toujours cherché à faire vos preuves sans jamais vous sentir reconnu∙e, il est probable que ce schéma vous suive inconsciemment. Prendre le temps de retracer l’origine de ce mal-être permet de mieux comprendre vos réactions actuelles au travail. Cette introspection peut être facilitée par des échanges avec des proches ou un accompagnement par un∙e professionnel∙le. Identifier les événements ou les discours qui vous ont marqué∙e de façon négative vous aidera à reprendre le contrôle de votre image.

Apprendre à valoriser ses compétences

Pour sortir de ce sentiment d’infériorité professionnel, il est important de reconnaître objectivement vos réussites. Parce que oui, vous en avez ! Établissez une liste de vos réalisations, grandes ou petites, et relisez-la régulièrement pour vous rebooster en cas de baisse de moral. Notez tout ce que vous avez appris, les défis relevés, les compliments reçus, les retours positifs de vos client∙es ou collègues. Acceptez les félicitations sans les minimiser. Un feedback favorable n’est pas une remarque au hasard, mais la gratitude d’un travail bien fait. Trop souvent, nous avons tendance à rejeter ces signes de reconnaissance en pensant qu’ils ne sont pas sincères ou qu’ils ne comptent pas. C’est bien sûr une erreur.

Entraînez-vous à parler de vos compétences avec assurance. Cela n’a rien à voir avec la vantardise, mais c’est admettre la valeur que vous avez au sein de votre entreprise et service. C’est en mettant en avant votre contribution que vous commencerez à modifier votre propre perception. Le regard que vous portez sur vos compétences influence directement la manière dont les autres vous voient. Si vous avez une image positive de vous-même, vos collègues l’auront aussi !

Se comparer intelligemment

La comparaison est souvent la source du complexe d’infériorité au travail, surtout dans un environnement compétitif. Pourtant, elle peut aussi devenir un facteur de réflexion intéressante. En effet, au lieu de vous comparer négativement à vos collègues, demandez-vous ce que vous appréciez chez elles/eux et ce que cela révèle sur vos propres envies ou objectifs. Est-ce leur aisance à l’oral ? leur capacité à fédérer ? leur expertise ? Ces éléments peuvent se transformer en sources d’inspiration et non de frustration, et vous donner l’impulsion de changer les choses.

Gardez en tête que chaque individu progresse à son rythme et que vous avez, vous aussi, un cheminement unique et tout aussi riche. Vous ne connaissez pas forcément les efforts, les doutes ou les obstacles que les autres ont dû traverser pour en arriver là. Se comparer de manière constructive, c’est se rappeler que votre valeur ne dépend pas d’un classement tacite, mais de votre capacité à avancer en fonction de votre parcours.

Travailler l’estime de soi au quotidien

Lorsque l’estime de soi a été touchée, il faut du temps pour la reconstruire. Pour y parvenir, allez-y progressivement grâce à des actions simples mais efficaces. Commencez par vous accorder de la bienveillance dans les moments de doute. Ne vous parlez plus comme à un∙e adversaire intérieur∙e, mais comme à un ou une allié∙e, et faites-le avec respect ! Par exemple, remplacez les pensées du genre « je suis nul/nulle » par « j’ai le droit de ne pas tout maîtriser, tout savoir ».

Ensuite, créez un environnement professionnel propice à votre épanouissement : entourez-vous de personnes positives et engagez-vous dans des projets qui vous stimulent. Restez attentif/attentive à vos différents besoins, car ils jouent un rôle important dans la perception de vous-même. L’objectif est de faire taire ce sentiment d’infériorité au travail afin de vous sentir légitime avec vos qualités et vos imperfections. L’estime de soi repose sur l’acceptation globale de soi, y compris nos fragilités.

Le syndrome de l’imposteur, étroitement lié au complexe d’infériorité au travail

Le syndrome de l’imposteur est une forme particulière de complexe d’infériorité. Il affecte de nombreux actifs, et ce, quel que soit leur niveau d’expérience. Malgré des résultats et des réussites avérées, la personne concernée doute constamment de ses compétences et a peur d’être vue comme illégitime. Elle attribue son succès à la chance ou à une erreur de jugement des autres, plutôt qu’à son travail et ses talents. Ce phénomène, fortement lié à une faible estime de soi, renforce le sentiment d’infériorité au travail et peut nuire à l’épanouissement professionnel. Pour vous en libérer, il est essentiel de reconnaître ces pensées qui n’ont pas lieu d’exister et de les confronter à la réalité en se remémorant vos victoires et les retours positifs reçus.

La culture de l’entreprise : un facteur souvent aggravant

L’environnement professionnel dans lequel on évolue peut nettement jouer un rôle dans le développement du sentiment d’infériorité. Eh oui, il faut savoir que certaines cultures d’entreprise favorisent la compétition, la pression constante et la performance à tout prix, créant un climat où les collaborateurs et les collaboratrices les plus vulnérables ne s’estiment plus à leur place et se sentent sans cesse jugées ou rabaissées. Il arrive également qu’un changement d’équipe ou de responsable modifie du tout au tout la façon de percevoir ses compétences. Si vous vous reconnaissez dans cette description, vous devez alors prendre du recul pour évaluer à quel point ce contexte pèse sur vous. Et après réflexion, vous verrez que vous n’êtes pas la cause de votre mal-être au travail et que vous devez agir pour y remédier au plus vite. Ainsi, se libérer du complexe d’infériorité au travail, c’est aussi prendre des décisions éclairées sur les lieux et les personnes avec qui vous choisissez de travailler.

Accepter une aide extérieure

Sortir d’un schéma aussi profondément enraciné que le complexe d’infériorité professionnel ne peut se faire seul∙e. Un∙e coach ou un∙e psychologue sont là pour vous accompagner dans ce processus afin que vous puissiez prendre conscience de vos forces, dire stop à vos idées reçues, mais aussi vous affirmer davantage. Par leur regard extérieur, ils/elles vous aident à (enfin) voir ce que vous avez du mal à reconnaître par vous-même.

En outre, il n’y a aucune honte ou gêne à se faire épauler. C’est au contraire une démarche proactive qui vous donne la possibilité de retrouver une vie au travail plus sereine et plus confiante, plus rapidement. Le simple fait de verbaliser ses doutes à un∙e professionnel∙le vous permet d’être davantage lucide et objectif∙ve, mais aussi d’explorer des solutions concrètes pour récupérer la place que vous méritez.

Le bilan de compétences : un outil pour reprendre confiance en soi

Le bilan de compétences est un excellent moyen pour reprendre confiance en soi. Faire un point sur vos expériences, vos atouts, vos compétences et vos motivations, tel est son objectif. Grâce à des exercices, des tests, des entretiens et des outils d’analyse, vous allez peu à peu reconstruire une image valorisante de votre parcours et ainsi vous libérer de votre complexe d’infériorité professionnel. En identifiant clairement ce que vous maîtrisez et ce que vous souhaitez, vous redonnez du sens à votre vie pro.

C’est exactement ce que propose Même Pas Cap! par l’intermédiaire de son programme d’accompagnement personnalisé avec l’un∙e de ses coachs. En 10 semaines, vous saurez qui vous êtes vraiment, aurez déterminé vos forces, exploré différentes pistes et défini un plan d’action.

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