Les chiffres clés sur la reconversion professionnelle en France

Selon une étude du Céreq (Centre d’études et de recherche sur les qualifications) de février 2022, « 2 millions d’actifs auraient changé de métier ces 5 dernières années ». Plusieurs autres études ont été menées, expliquant en détail le comportement des actifs vis-à-vis de la réorientation. Qu’est-ce qui les pousse à changer de métier ? Quels sont leurs profils ? Quels obstacles rencontrent-ils dans leur démarche ? Pleins phares sur les chiffres clés de la reconversion professionnelle.

La reconversion professionnelle : l’évolution en chiffres

Être bien dans leur travail, voilà un point sur lequel de nombreux actifs* ne font plus – ou ne veulent plus – faire l’impasse. Et pour y parvenir, changer de métier est souvent l’issue la plus logique et de plus en plus de personnes prennent la décision de relancer leur carrière. La preuve en chiffres : avant la crise sanitaire de 2020, 33 % des salarié•es aspiraient à une nouvelle vie professionnelle contre 47 % après, le confinement ayant contribué, en grande partie, à cette remise en question.

Et en 2023, la tendance est globalement la même : le baromètre de Centre Inffo précise que 50 % des actifs songent à quitter leur métier pour un autre. Une étude IFOP en partenariat avec le Centre européen de formation révèle que 87 % des salarié•es affirment vouloir exercer une profession différente et que 65 % espèrent un changement d’ici 2 ans.

La voie de la reconversion apparaît alors comme la démarche la plus pertinente pour atteindre cet objectif. Toutefois, pour vérifier la faisabilité de son projet, il est indispensable de le faire valider en amont auprès d’un ou d’une professionnel•le. Mais ce n’est pas tout : suivre ensuite une formation en vue d’acquérir les compétences et les connaissances nécessaires à l’exercice d’un nouveau métier est plus que recommandé, et ce, pour apporter une valeur ajoutée à votre changement de parcours.

*actifs = personnes qui travaillent (privé, public, indépendants…) et qui sont au chômage.

Qui sont les actifs qui envisagent une réorientation professionnelle ?

Parmi l’ensemble des actifs, trois catégories se disent davantage disposées à se reconvertir. Il y a tout d’abord les 18-24 ans (34 %), les travailleurs indépendants (30 %) et les 25-34 ans (25 %).

En mai 2022, l’Apec (qui accompagne les cadres dans leur parcours professionnel) publie une étude qui précise que 31 % des cadres ont un projet de reconversion.

Selon le Centre européen de formation et l’IFOP, sur les 65 % des actifs qui souhaitent opérer un virage dans leur vie professionnelle dans les 2 prochaines années, 79 % ont moins de 35 ans et 71 % ont entre 35 et 49 ans. Par ailleurs, 69 % d’entre eux proviennent de la région Île-de-France et 75 % du Sud-Ouest de la France, 78 % ont de bas revenus et 76 % ont un ou plusieurs enfants de moins de 14 ans.

Ces chiffres montrent parfaitement l’hétérogénéité de la reconversion professionnelle : elle concerne tout le monde, quel que soit l’âge ou la catégorie socioprofessionnelle. En 2017, une étude a expliqué que 14 % des bac +5 ont changé d’orientation 2 ans après l’obtention de leur diplôme ! Il n’y a donc pas d’âge idéal pour se reconvertir.

Les raisons qui poussent les actifs à se reconvertir

Comme évoqué au début de cet article, être bien dans son travail est essentiel et c’est même devenu le point d’orgue dans toute recherche d’emploi, et surtout, dans toute reconversion professionnelle. Mais quelles sont les autres raisons qui incitent les actifs à vouloir changer de métier ?

L’étude du Centre européen de formation et de l’IFOP donne les chiffres suivants :

  • 60 % souhaitent être mieux payés ;
  • 21 % expriment la volonté d’avoir un meilleur équilibre vie pro vie perso ;
  • 20 % désirent de meilleures perspectives professionnelles ;
  • 19 % espèrent obtenir des missions plus intéressantes ;
  • 19 % veulent moins de pénibilité au travail.

Un sondage Météojob et YouGov (2023), quant à lui, évoque des critères que les sondé•es mettent en avant en cas de reconversion :

  • un meilleur salaire / plus d’avantages (45 %) ;
  • un meilleur équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle (39 %) ;
  • un autre type de contrat de travail (21 %) ;
  • des missions plus intéressantes (20 %) ;
  • la localisation du lieu de travail (18 %).

Parmi les autres raisons, on retrouve la lassitude, la crise de la trentaine/quarantaine/cinquantaine, l’envie d’avoir plusieurs activités en même temps ou encore l’envie de se lancer dans l’entrepreneuriat.

Changement de métier, de secteur ou de statut : que disent les chiffres sur la reconversion professionnelle ?

En 2022, France Compétences a sorti une étude indiquant que 50 % des salarié•es du secteur privé qui ont réalisé une reconversion active, c’est-à-dire qu’ils/elles sont allé•es au bout de leur démarche, ont changé de métier. Pour les autres 50 %, il s’agissait d’un changement de statut.

Pour le Centre européen de formation et l’IFOP, voici ce que révèlent les résultats de l’étude : sur les 44 % de Français et Françaises qui ont envisagé de se reconvertir, 33 % disent vouloir changer de statut, 25 % de métier et 22 % de secteur d’activité.

Une envie de changement freinée par certains obstacles

Si on reprend, par exemple, l’étude de l’Apec de mai 2022 (voir plus haut), sur les 31 % des cadres qui avaient dans l’idée de se reconvertir, seuls 8 % ont entrepris la démarche. Un chiffre plutôt bas qui reflète une réalité : des obstacles existent bel et bien dans un processus de réorientation professionnelle.

Le tout premier obstacle est le financement d’une formation, et ce, pour 82 % des personnes interrogées par le Centre européen de formation. Cela l’est tout particulièrement pour les personnes qui vivent seules (53 %), les agents/agentes du service public (52 %), les femmes et les séniors (51 %). Il faut savoir que plus de 4 reconversions sur 10 se déroulent sans formation, notamment en raison d’un manque avéré d’informations sur les prises en charge existantes. Or, il s’avère qu’il est tout à fait possible d’obtenir une aide de différents dispositifs tels que le CPF, le projet de transition professionnelle, Pôle emploi, les FAF (pour les travailleurs indépendants)… Le montant de la prise en charge peut être total ou partiel.

Autre frein à la reconversion : le fait de devoir arrêter de travailler pour se former et donc de perdre sa rémunération. Tel est le cas, par exemple, de 74 % des cadres et de 75 % des personnes habitant en région parisienne. Pourtant, il existe des dispositifs qui permettent le maintien de la rémunération, comme ceux proposés dans les entreprises (PTP ou plan de développement des compétences).

L’instabilité économique est également un obstacle pour beaucoup (entre 65 et 68 % des sondé•es). Ne pas retrouver du travail est source d’angoisse. Enfin, la répercussion d’une reconversion sur la vie personnelle fait partie des freins mentionnés, surtout chez les femmes (70 %) et les foyers où il y a des enfants (78 %). Un changement de vie professionnelle entraîne indubitablement un bouleversement au sein du cadre privé. C’est pourquoi se préparer à un tel changement est indispensable pour bien vivre sa reconversion.

Les chiffres clés de Même Pas Cap!

Depuis 2018, Même Pas Cap! accompagne des personnes qui ont fait le choix de prendre en main leur vie professionnelle grâce à un bilan de compétences entièrement digitalisé. Depuis 2018, ce sont plus de 8000 Capeurs et Capeuses qui ont bénéficié de l’expertise des coachs Même Pas Cap! ! Aujourd’hui, 81 coachs répondent à l’appel pour aider celles et ceux qui se lancent dans un projet de reconversion professionnelle. Le taux de satisfaction de 4,83 / 5 (note attribuée sur le site Mon compte formation) n’est-il pas le reflet de la pertinence et du sérieux de cet organisme ?

Dix semaines : telle est la durée du programme Même Pas Cap !. Trois mois d’accompagnement comprenant 10 entretiens en visio et 14 heures de travail sur la plateforme, laquelle est par ailleurs accessible 24 h / 24.

Le prix de ce bilan de compétences ? 1 790 euros. Un montant qui peut être pris en charge – en totalité ou en partie – par le CPF notamment.

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