Les financements possibles
du bilan de compétences

Ça y est, votre décision est prise. Vous vous engagez dans un bilan de compétences pour faire le point sur votre carrière. Or, cette démarche a un coût. Selon votre situation professionnelle – en poste ou en recherche d’emploi –, il est tout à fait possible de bénéficier d’une prise en charge totale de votre bilan. Découvrons quels sont les différents financements possibles du bilan de compétences.

Qui peut bénéficier d'un financement ?

Une seule réponse : tout le monde, du moins tous les actifs. Ainsi, les personnes en activité (salariés et indépendants) tout comme les demandeurs d’emploi sont en mesure de demander un financement pour leur bilan de compétences. Les dispositifs et la démarche seront simplement différents pour chacun d’eux.

Quelle que soit votre situation, Même Pas Cap! est à vos côtés dans vos démarches et vos recherches de financement.

Voici, au cas par cas, les moyens pour faire financer un bilan de compétences.

Le financement du bilan de compétences par le CPF

Le CPF, ou compte personnel de formation, est un dispositif accessible à tous ceux qui ont intégré le monde du travail. Il permet de cumuler des droits à la formation professionnelle. Chaque année, et jusqu’à l’âge de la retraite, le CPF de chaque actif est crédité d’un montant forfaitaire de 500 euros (ou 800 euros pour des catégories d’actifs spécifiques) et dont le plafond ne peut pas dépasser 5 000 euros (ou 8 000 euros). Cette somme sert ensuite à financer des actions de formation si son détenteur ressent le besoin d’approfondir ou d’acquérir de nouvelles compétences en vue d’une évolution interne, de changer d’emploi, de secteur…

Il faut savoir que le bilan de compétences est une action de formation à part entière et est donc éligible au CPF. Cela signifie que, selon le montant disponible sur votre compte, vous pouvez prétendre à une prise en charge intégrale de votre bilan de compétences. Pour vérifier cette information, connectez-vous à votre espace personnel sur Mon Compte Formation.

Si vous n’avez pas encore activé votre espace personnel, il est possible de le faire directement en ligne. La démarche est simple et rapide. Il est de toute façon indispensable de créer un compte si vous souhaitez mobiliser vos droits CPF pour le financement du bilan de compétences. En effet, la demande de prise en charge se fait directement via le site Mon Compte Formation.

Le soutien de l’entreprise

La remise à niveau des compétences grâce à l’AFPR et le POEI

Une entreprise a plusieurs obligations vis-à-vis de ses salariés dont celle de leur permettre de s’adapter à leur poste de travail et celle de leur assurer la capacité à occuper leur emploi. Comment ? En proposant des formations ciblées. Pour ce faire, elle a recours à un dispositif spécifique : le plan de développement des compétences..

Les formations prévues dans ce plan sont propres à chaque entreprise et peuvent bien sûr inclure le bilan de compétences. Dans le cadre de ce dispositif, c’est l’employeur qui prend l’initiative d’inscrire un salarié pour réaliser un bilan. Précisions que les conclusions ne lui sont communiquées, même s’il en est l’instigateur. Le salarié n’est pas obligé d’accepter, néanmoins il s’agit d’une réelle opportunité, car le bilan de compétences permet de faire un point sur les savoir-faire, les compétences, mais également les envies de la personne qui y prend part. Il dessine une évolution de carrière et un plan d’actions pour évoluer.

Précisons également que le salarié lui-même peut demander à réaliser un bilan si celui-ci fait partie du plan bien évidemment. Dans un cas comme dans l’autre, c’est l’entreprise qui règlera le coût du bilan, et ce, dans sa totalité. C’est également elle qui choisira le centre de bilan de compétences ou bien proposera une liste de plusieurs organismes accrédités.

La rupture conventionnelle : une autre solution envisageable pour les salariés

En tant que salarié, si vous avez besoin de fonds et que vous ne souhaitez pas disposer de l’un des dispositifs cités précédemment, il reste deux solutions pour financer votre bilan de compétences.

On parle ici de la rupture conventionnelle. Il s’agit d’une rupture du contrat de travail d’un accord commun entre l’entreprise et le salarié. Si votre employeur accepte, vous percevrez des indemnités spécifiques dont le montant dépendra de votre ancienneté et de votre rémunération. Mais ce n’est pas tout. La rupture conventionnelle permet également de toucher les allocations chômage. Vous bénéficiez ainsi de plusieurs aides financières non négligeables pour financer votre bilan.

Les possibilités pour les demandeurs d’emploi

Comme indiqué au tout début de cet article, les demandeurs d’emploi ont eux aussi la possibilité d’effectuer un bilan de compétences tout en étant bénéficiaires d’un financement. Et ce, qu’ils soient indemnisés ou non. Et cette aide, c’est l’AIF, l’aide individuelle à la formation.

L’AIF peut être demandée aussi bien pour les formations éligibles au CPF – dont le bilan de compétences – que celles qui ne le sont pas. De même, si une partie seulement du coût est pris en charge ou si le compte CPF du demandeur d’emploi n’est pas assez alimenté, Pôle emploi est en mesure de proposer un abondement.

Pour ce faire, il faut tout d’abord que le demandeur d’emploi valide son projet avec son conseiller. Ensuite, il sollicite un devis auprès d’un organisme de bilan de compétences qu’il transmet ensuite à Pôle emploi. Ce dernier étudie la demande, puis donne ou non son accord. Il est important que la demande de bilan soit cohérente avec le projet professionnel, auquel cas Pôle emploi est en droit de refuser le financement du bilan de compétences.

Comment financer le bilan de compétences pour les indépendants ?

Les indépendants aussi peuvent prétendre à un financement de leur bilan de compétences. Comme ils n’ont pas de statut de salarié, ils doivent se tourner vers leur fonds d’assurance formation (FAF). Ce dernier diffère en fonction du secteur d’activité du travailleur indépendant. Attention, il est impératif d’avoir payé la cotisation à la formation professionnelle pour solliciter une prise en charge.

Ainsi, les professions libérales se rapprocheront du FIF-PL, les professions libérales médicales du FAF-PM, les commerçants et les dirigeants non-salariés du commerce, de l’industrie et des services de l’Agefice, les artistes auteurs de l’AFDAS, les artisans, les chefs d’entreprise inscrits au répertoire des métiers (RM) et les autoentrepreneurs artisans non inscrits au RM du FAFCEA, les exploitants agricoles et chefs d’exploitation forestière de Vivéa et les professionnels de la pêche de l’OPCO Ocapiat.

L’Agefiph ou l’aide financière pour les personnes en situation de handicap

Le soutien financier de l’Agefiph concerne aussi bien les salariés que les demandeurs d’emploi en situation de handicap.

Pour un salarié, c’est soit lui soit son employeur qui s’occupe de déposer la demande. De son côté, un demandeur d’emploi, dont la demande doit être impérativement validée par Pôle emploi ou Cap emploi, peut solliciter un accompagnement par un conseiller. Une fois le dossier constitué, l’un comme l’autre n’a plus qu’à l’envoyer à l’Agefiph de sa région.

L’autofinancement

Enfin, que vous soyez salarié, travailleur indépendant ou demandeur d’emploi, vous pouvez financer le bilan de compétences par vos propres moyens. Dans ce cas, n’hésitez pas à demander des devis détaillés aux divers organismes de formation que vous aurez sélectionnés. Pourquoi ne pas consulter par la même occasion notre article pour bien choisir son centre de bilan de compétences ? Il vous donnera des pistes pour faire le bon choix.

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