Le bilan de compétences : un outil d’utilité publique ? Ce que nous révèle notre baromètre 2025

Depuis sa création en 2019, Même Pas Cap! accompagne les personnes en quête de changement professionnel à travers un bilan de compétences 100 % à distance qui met l’humain au cœur de son expérience.

Comme chaque année, nous interrogeons nos anciens clients, appelés “Capeurs”, pour comprendre l’impact et les bénéfices de ce bilan. En 2025, cette étude se base sur les réponses de 356 de ces Capeurs ayant terminé leur bilan entre 2019 et 2025.
Découvrons ensemble les conclusions à tirer de cette étude.

La situation des Capeurs en amont de leur bilan.

Le point de départ.

Le constat est là, les personnes qui se tournent vers le bilan de compétences de Même Pas Cap! témoignent très majoritairement d’un mal-être au travail. Quand on demande à nos Capeurs d’évaluer leur niveau d’épanouissement professionnel avant de démarrer leur bilan, ils lui attribuent en moyenne la note de 4/10. Un chiffre qui reflète une profonde insatisfaction – qu’elle soit liée à l’environnement, au sens du travail ou à un manque de perspectives.

Et en arrivant chez Même Pas Cap!, 9 personnes sur 10 démarrent leur tout premier bilan de compétences.

Pourquoi faire un bilan de compétences ?

Depuis la création de Même Pas Cap!, la raison numéro 1 qui poussait nos bénéficiaires à se lancer dans le bilan de compétences était la quête de sens (62 % des répondants). Cette année et donc pour la première fois, le moteur principal pour se lancer est un sentiment de souffrance au travail (burn-out, lassitude, harcèlement, management toxique,etc).

Voici le top 4 des motivations déclarées en 2025 :

  • La souffrance au travail (60 %)
  • La quête de sens (59 %)
  • La recherche d’un meilleur équilibre entre vie pro et vie perso (44 %)
  • L’envie d’apprendre à mieux se connaître (42 %)

Ces chiffres confirment une tendance de fond : il y a un besoin de redonner du sens au travail et de se reconnecter à soi dans un contexte où un nombre croissant d’actifs se plaint de souffrir au travail.

L’après bilan.

Ce qui change vraiment.

🟢 Bonne nouvelle : 80 % des personnes accompagnées estiment que leur bilan a eu un impact significatif sur leur vie professionnelle. Et ce, souvent dans les six mois qui suivent.

🔢 Les bénéfices du bilan de compétences en chiffres :

  • Une meilleure connaissance de soi pour 71% des Capeurs
  • Un changement de métier pour 47% des Capeurs
  • Une quête de sens assouvie pour 39% des Capeurs
  • Un changement de secteur pour 31% des Capeurs
  • Un meilleur équilibre vie pro / vie perso pour 30% des Capeurs

Sur une note plus personnelle et intime : + de 83% des bénéficiaires de notre bilan affirment que le bilan de compétences leur a permis d’améliorer leur confiance et/ou leur estime d’eux-mêmes.

Des parcours professionnels en mouvement

Création d’entreprise, changement de métier et/ou d’entreprise : les issues du bilan de compétences sont nombreuses et variées !
Si on prend l’exemple de 10 clients Même Pas Cap!, à l’issue de leur bilan chez nous :

  • 3 d’entre eux changeront de métier ET d’entreprise
  • 1 personne gardera le même métier mais changera d’entreprise
  • 1 personne changera de poste mais gardera la même entreprise
  • 1 personne au moins se décidera à créer sa propre activité / à entreprendre
  • 4 personnes seront dans une situation différente des 4 cas précédents ! C’est à dire que la personne aura peut-être mis en place des changements dans sa vie personnelle (déménagement par exemple) ou encore qu’elle démarre une formation en parallèle de son activité actuelle !

Il existe autant d’issues au bilan de compétences Même Pas Cap! que de gens qui démarrent un bilan chez nous ! Car tous les projets professionnels qui se construisent au cours du bilan sont fait sur-mesure pour la personne

Et surtout, la note moyenne d’épanouissement professionnel de ces personnes post-bilan grimpe à 7,2/10 ! Soit une progression de 80% du score d’épanouissement professionnel de nos Capeurs ! Une amélioration remarquable !

Le bilan de compétences : un sujet encore tabou en entreprise

Malgré ces bénéfices évidents, le bilan de compétences reste une démarche personnelle et confidentielle pour beaucoup :

  • 58 % de nos clients n’en ont pas parlé à leur employeur
  • 6 salariés sur 10 n’étaient pas à l’aise à l’idée de demander un financement via leur entreprise (OPCO)

Les raisons principales ? La peur de la réaction de l’employeur ainsi que le besoin de cloisonner la sphère professionnelle et personnelle. Les Capeurs décrivent le bilan comme une démarche avant tout personnelle.

Vers un “droit au bilan” au fil de la vie ?

Quand on leur demande si le bilan de compétences devrait être systématiquement proposé au cours de la vie professionnelle, près de 9 Capeurs sur 10 répondent que oui.
Et + de 84 % estiment qu’il devrait être possible d’en faire plusieurs au fil de sa carrière – un chiffre en hausse par rapport à 2024.

Cela montre que le bilan est perçu comme un outil évolutif, à mobiliser dans différentes phases de vie professionnelle et personnelle.

L’expérience Même Pas Cap!

Flexibilité et personnalisation

98 % de nos répondants estiment que Même Pas Cap! a su s’adapter à leurs besoins spécifiques, qu’ils soient liés :

  • à leur emploi du temps
  • à leur localisation
  • à leur santé ou leur vie familiale.

Cette capacité d’adaptation est au cœur de notre ADN depuis la création de Même Pas Cap! et c’est une véritable victoire que cela soit aussi bien perçu par nos clients.

Qui sont nos Capeurs ?

👩‍🎓 82 % de nos répondants sont des femmes

👨‍🎓 17 % de nos répondants sont des hommes

🌈 Près de 1 % se déclarent non-binaires

🎂 Côté âge :

  • 57 % ont entre 31 et 40 ans
  • 26 % entre 41 et 50 ans
  • 10 % ont moins de 30 ans
  • 7 % ont plus de 50 ans

💼 Quand on regarde la situation de nos Capeurs aujourd’hui, on constate qu’ils sont :

  • Employés pour une majorité d’entre eux (31%)
  • 29 % sont cadres
  • Les 40% restant sont artisans, chef·fe d’entreprise, en recherche d’emploi, étudiants, ouvriers/ouvrières, agriculteurs/agriculteurs, ou bien encore un mélange de plusieurs de ces statuts !

Beaucoup entament ou poursuivent une formation en parallèle.
Les tendance changent et dévoilent que le bilan de compétences n’est pas réservé exclusivement à une population de cadres ou de professions intellectuelles supérieures. Le bilan de compétences se démocratise petit à petit et confirme qu’il est adapté pour tous les actifs !

Comment nous trouvent-ils ? Et comment financent-ils le bilan ?

🎯 Le bouche-à-oreille reste le premier canal de découverte du bilan suivit des réseaux sociaux et de la recherche en ligne.

💰 92,4 % des Capeurs financent leur bilan via leur CPF, 3,4 % le financent personnellement, et 2,2 % via leur employeur.

En conclusion

Un outil professionnel à impact global

Ce baromètre montre à quel point le bilan de compétences touche à l’intime, au personnel. On le voit à l’investissement personnel qu’ils mettent dans leur bilan, leur envie de garder ce projet, pourtant axé sur la sphère professionnelle, dans le cadre de leur vie privée et dans le fait que le bilan de compétences reste une bonne “astuce” qui se partage grâce au bouche à oreille à ses amis, sa famille et non un outil institutionalisé et recommandé par les managers dans le cadre d’une stratégie d’entreprise.

Le bilan est une démarche personnelle, souvent confidentielle, mais qui transforme profondément la vie professionnelle – et bien au-delà.

Car ce que nous disent nos Capeurs, c’est que derrière chaque parcours, il y a un besoin de sens, de cohérence, de connaissance de soi.
Et c’est exactement ce que nous voulons continuer à cultiver chez Même Pas Cap!

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