ANNE DAMBRICOURT : ELLE RÊVAIT D'ÊTRE MARCHANDE DE BONBON, ELLE EST COACH CHEZ MÊME PAS CAP!

Coach certifiée depuis plus de 9 ans, Anne Dambricourt est l’une des dix Coachs passionnés par leur métier et recrutés pour accompagner les clients de Même Pas Cap! dans leur évolution professionnelle.

Tout commence en 2017 quand Anne – qui travaille chez Coach & Co, l’entreprise créée par Aliette Trocheris est sollicitée par cette dernière pour réaliser le bilan de compétences de son fils, Yves.

Au cours de ce bilan, l’idée d’une plateforme digitale qui permettrait d’accompagner les gens qui s’interrogent sur leur avenir professionnel nait dans l’esprit d’Yves. L’idée est nourrie, partagée… la plateforme voit le jour quelques mois après. Vous l’avez compris, cette plate-forme s’appelle Même Pas Cap!.

MPC! : – Anne, est-ce que tu peux commencer par nous parler de toi ?

A.D. : – Depuis toujours, je suis à la recherche d’un métier dans lequel j’aiderais les gens mais sans faire à leur place. Je les accompagnerais et je les écouterais. On m’a proposé de me tourner vers la psychiatrie ou la psychologie, mais je ne voulais pas travailler avec un public « malade ». Et finalement, un beau jour, j’ai rencontré le métier de Conseiller en insertion professionnelle (CIP) et ça a été une révélation. A travers ce métier, on leur apprend à mieux se connaître et à trouver des solutions par eux-mêmes. Il y a une vraie transformation. Et on la voit. Je fais ce métier par passion.

A.D. : – Depuis toujours, je suis à la recherche d’un métier dans lequel j’aiderais les gens mais sans faire à leur place. Je les accompagnerais et je les écouterais. On m’a proposé de me tourner vers la psychiatrie ou la psychologie, mais je ne voulais pas travailler avec un public « malade ». Et finalement, un beau jour, j’ai rencontré le métier de Conseiller en insertion professionnelle (CIP) et ça a été une révélation. A travers ce métier, on leur apprend à mieux se connaître et à trouver des solutions par eux-mêmes. Il y a une vraie transformation. Et on la voit. Je fais ce métier par passion.

A.D. : – Non, en effet ! Petite, je voulais être marchande de bonbons parce que ma mère ne voulait pas en acheter. Je me disais que si plus tard je vendais des bonbons je pourrais en manger autant que je voulais.

Et ensuite j’ai voulu être marchande de poulet-frites parce que ma maman faisait des poulets-petits pois et que je n’aimais pas les petits pois.

En tout cas, c’était toujours en rapport avec la nourriture !

MPC! : – Est-ce que tu peux nous parler de ton parcours professionnel ?

A.D. : – J’ai fait une école de Publicité, Presse et Relations publiques à Paris.

Je travaillais pour une imprimerie qui réalisait tout ce qui touchait à la promotion du festival de Cannes, j'adorais le cinéma.

Par la suite je me suis mariée et je me suis installée dans l’Oise. J’ai travaillé dans une imprimerie qui faisait des journaux de loisirs, là je suis devenue acheteuse de papier.

Au moment de donner naissance à mon quatrième enfant et j’ai voulu devenir instit afin d’avoir plus de congés. Mais je me suis vite rendu compte que ce n’était pas du tout fait pour moi. J’ai compris qu’il ne fallait pas penser à l’aspect pratique mais vraiment chercher un métier qui me plaise.

Alors je suis devenue rédactrice économique pour un journal. Jusqu’au jour où la responsable a décidé d’arrêter, et c’est comme ça que j’ai rencontré Hélène Noguera, une Conseillère en insertion professionnelle qui ouvrait la nouvelle franchise de Coach&Co. Elle est venue dans les locaux où j’étais pour les louer. Quand elle m’a expliqué ce qu’elle allait faire dans les bureaux, je lui ai dit : « j’aimerais bien faire un bilan de compétences avec vous pour voir si le métier que vous exercez ne serait pas le métier que je cherche depuis toujours. »

On a donc fait un bilan, je suis allée chez Coach and Co me former et depuis je n’ai plus arrêter.

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MPC! : – Est ce qu’il y a eu moment charnière, un choix, quelque chose qui a particulièrement marqué ta vie professionnelle ?

A.D. : – Oui, tout.

Je crois vraiment à ça. Je crois que la vie est faite de rencontres et d’opportunités, qu’on est capable de saisir ou pas. J’ai toujours défendu cette idée que rien n’est le fruit du hasard. Ma vie n’est donc faite que de ça : de belles opportunités, de belles rencontres qui m’ont amené à faire toutes ces choses qui font que j’estime avoir une vie très heureuse, très remplie. Je suis très heureuse de ce que je vis, à tout niveau. Il faut toujours être à l’écoute de ce qui peut se passer, ce n’est jamais le hasard si ça se présente devant nous.

MPC! : – Qu’en est-il aujourd’hui de l’équilibre entre ta vie professionnelle et ta vie personnelle ?

A.D. : – L’équilibre, bonne question. Parce que c’est compliqué. Quand je me suis lancée dans ce métier, je me suis tellement impliquée là-dedans que je n’avais plus de temps pour ma vie privée. Je l’ai un peu négligée. Je n’étais pas bien parce que je n’étais plus en harmonie.

Il a fallu que je prenne sur moi pour prendre cette distance nécessaire et rééquilibrer.

Je ne dis pas que j’arrive parfaitement à le faire mais j’ai fait des gros progrès, aujourd’hui j’arrive à rentrer chez moi. (Rires) Mais c’est vrai que quand c’est une passion, c’est difficile de dire stop.

MPC! : – En 2017, c’est toi qui as accompagné Yves, le créateur de Même Pas Cap!, pour son bilan de compétences. Comment as-tu été amenée à être celle qui le suivrait ?

A.D. : – C’est Aliette Trocheris qui m’a proposé de faire le bilan d’Yves. Je lui ai dit d’accord et ça s’est très bien passé. J’écoutais Yves me parler de sa formation de codage et je me rappelle lui avoir dit « mais pourquoi ne pas travailler avec ta mère puisque tu as ce côté social qui est important pour toi, est ce que c’est seulement l’informatique ton avenir ou est-ce que tu pourrais allier les deux ? » Je lui ai suggéré de trouver une activité qui combine l’informatique et l’accompagnement.

Je ne vais pas tout révéler de notre bilan parce que c’est confidentiel quand même. Mais petit à petit on a fait évoluer cette réflexion vers le développement de Même Pas Cap!.

MPC! : – Et qu’est-ce que tu as pensé de Même Pas Cap! quand Yves t’en a parlé ? Est-ce que tu as adhéré tout de suite à ce projet ou bien tu avais des réserves ?

A.D. : –Je me suis d’abord méfiée de ce côté «éloigné » de la personne avec le format à distance et puis je me suis dit, pourquoi ne pas tester ? En essayant le programme je me suis dit que finalement ce n’était pas si dramatique d’être à distance des gens. On arrive quand même à créer un lien donc on peut tout à fait apprendre à faire avec. Il ne faut pas être fermé, aujourd’hui, la vidéo conférence, c’est une forme de communication privilégiée.

Avec Même Pas Cap! on peut faire un bilan avec tout le monde. Comme on a une amplitude 8 heures à 20 heures, on gomme cette difficulté.

MPC! : – Qu’est-ce que tu voudrais dire aux gens qui sont insatisfaits au travail ou qui se posent des questions sur leur avenir professionnel ?

A.D. : – Qu’il est primordial de réfléchir à ce qui est important pour eux, de se recentrer sur leurs valeurs. Je pars du principe que les valeurs sont notre colonne vertébrale et que si on n’est pas en phase avec ce qui est important pour nous ça ne peut pas bien aller.

Donc si on est malheureux dans son travail, il faut s’interroger, envisager de changer de métier, évoluer,…

MPC! : -Le pédagogue Ken Robinson a développé la notion « d’Élément » qu’il définit comme la chose pour laquelle un individu est fait : danse, enseignement, écriture, voyage, bricolage… Et toi, est-ce que tu sais quel est ton élément ?

A.D. : – Je pense que ça a toujours été l’écoute. Dans tous les postes que j’ai pu occuper, les gens avec qui je travaillais venaient toujours vers moi pour se confier. Je pense que c’est parce que je savais les écouter. Un jour j’ai découvert que j’avais plaisir à écouter les gens, à les accompagner et qu’en plus cela pouvait être rémunérateur donc c’était parfait !

MPC! : – Est-ce qu’il y a dernière chose que tu aurais voulu partager ici ?

A.D. : – Oui. Je me souviens que quand j’ai commencé à exercer en tant que Conseillère en insertion professionnelle, je rencontrais des gens qui avaient été mal orientés au début de leur carrière. Quand les gens se sont trompé de voie à l’origine, bien sûr que des années plus tard, il ne se sentent pas bien au travail. J’ai donc lancé le bilan d’orientation scolaire chez Coach and Co.

Aujourd’hui encore, c’est un moment très privilégié avec les jeunes. Je suis vraiment là pour donner ou redonner aux gens, du sens et de l’envie dans leur vie professionnelle.

Retrouvez Anne dans la section nos coachs et bénéficiez de ses conseils et de son accompagnement en vous inscrivant au programme Même Pas Cap!

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