MÊME PAS CAP DE TROUVER TA VOIE ?

L'histoire de Même Pas Cap! ou la reconversion professionnelle de son co-fondateur & CEO, Yves.
Septembre 2017, alors que j’occupe un poste avec de belles responsabilités en logistique dans une start-up Parisienne en plein boom, je suis de plus en plus préoccupé par une question :

"Suis-je vraiment heureux et épanoui dans ce que je fais ?”.
Rien que le fait de me poser cette question était déjà en soi une réponse. Non, je n’étais pas heureux. Faire face à cette réflexion a certainement été l’une des choses les plus déstabilisantes de ma vie.

Naturellement plein d’autres questions se sont enchaînées :

  • Est-ce que tu te plantes de voie depuis le début de ta carrière ?
  • Bon, admettons que ce soit vrai, tu veux faire quoi exactement ?
  • Et qu’est ce qui te dit que ce n’est pas une lubie que tu vas regretter dans quelques semaines ?
  • Et ta future femme, tes amis, ta famille, ils vont en penser quoi ?

Et je me suis souvenu d’une phrase qui avait fait écho en moi quelques années auparavant. En 2011, je prenais mon premier poste à Montréal et une vidéo tournait en boucle ; celle de Steve Jobs à Stanford qui distillait quelques leçons de vie.

Votre travail va remplir une importante partie de votre vie. Et la seule manière d’être vraiment satisfait, est de faire ce qui d’après vous est un bon travail (“great work”). Et la seule manière de faire du bon travail est d’aimer ce que vous faites. Si vous n’avez pas encore trouvé, continuez de chercher et ne baissez pas les bras.

Steve Jobs
De toute évidence je n’avais pas encore trouvé. Le seul problème c’est que je ne savais pas où chercher. Comme beaucoup de personnes dans ces situations là, on est content de pouvoir trouver un proche pour en parler.

Pour ma part, j’ai eu la chance d’avoir une fiancée compréhensive, Ottilie, qui n’a jamais tenté de m’en dissuader. J’ai aussi eu la chance d’avoir une mère à l’écoute, Aliette, qui a su, de par son travail — Coach Professionnel depuis 17 ans et Fondatrice de Coach & Co — m’aiguiller.

POURQUOI NE FAIS-TU PAS UN BILAN DE COMPÉTENCES ?

Un bilan de compétences ? C’est pas ce qu’on fait faire aux quinquas qui viennent de se faire licencier pour leur faire passer le temps ?

Si vous le pensiez aussi, la réponse est là aussi non.

J’ai découvert que c’était LA solution pour accompagner ces réflexions.
Ma décision était prise, je devais quitter mon poste pour trouver ma voie. J’ai encore une fois eu une chance inouïe d’avoir des patrons compréhensifs et à l’écoute. Quelques semaines plus tard je partais avec une rupture conventionnelle et donc le chômage. (Merci Morgane & Corentin).

C’était parti pour cette aventure du bilan de compétences (Dit comme ça on ne dirait pas, mais c’est vraiment une aventure) qui allait alterner du travail de réflexion personnelle et des échanges avec un Coach Professionnel, Anne dans mon cas, afin de m’aider à répondre à toutes mes questions :

  • Quel est mon projet de vie ? Quelle place je souhaite laisser au travail dans ma vie ?
  • Comment est-ce que je fonctionne ? Qu’est ce qui me motive et pourquoi je travaille ? (Oui, on ne travaille pas tous pour la même raison)
  • Qu’est ce que je sais faire et surtout qu’est ce que j’aime faire ?

Une fois que vous avez tous ces éléments entre les mains, c’est assez impressionnant à quel point tout devient facile. Je venais d’écrire la liste de tous les ingrédients pour réussir ma recette professionnelle. (Vous l’aurez compris j’aime la cuisine).

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D’ABORD, LES BONS INGRÉDIENTS

Pour mon cas précis j’ai réalisé 3 choses :

  • Que j’avais toujours eu envie d’entreprendre, que j’en avais le profil et qu’il fallait que j’arrête d’attendre le bon moment (qui n’arrive jamais)
  • Que mon travail devait avoir une finalité beaucoup plus sociale / humaine
  • Que je voulais mettre encore plus les mains dans le développement web, car je reste un geek (enfin je l’assume), passionné par la digitalisation et le numérique

Et surtout, je venais de comprendre pourquoi mon job précédent ne me correspondait plus, il ne cochait pas ces cases, tout simplement. Il ne me restait plus qu’à trouver le projet qui allait le faire.

Du coup je me rassurais, je commençais à répondre à mes questions mais une nouvelle interrogation émergeait.

Pourquoi, tout au long de notre éducation, on ne nous apprend pas à nous connaître et à identifier l’orientation qu’on veut donner à notre vie professionnelle ? Acquérir plein de compétences c’est bien, mais savoir comment les mettre au profit de la société, c’est mieux non ?

BONNE NOUVELLE, JE N’ÉTAIS PAS SEUL

En parallèle j’ai commencé à en parler autour de moi et surprise : que ce soit auprès de mes amis ou mes relations professionnelles j’ai compris une chose :

J'étais loin d'être le seul dans cette réflexion.

D’après une étude menée par Domplus-BVA-La Tribune en Février 2018, il semblerait que 36% des moins de 35 ans se déclarent insatisfaits de leur travail.

Pourquoi ? Car nous, la génération des Millenials — à savoir toutes les personnes nées entre les années 1980 et 2000 — nous attendons 3 choses de notre travail :

  • Y trouver du sens
  • Qu’il nous permette de nous épanouir
  • Tout en respectant un équilibre entre notre vie privée et notre vie professionnelle

Dès que nous ne retrouvons plus ces éléments— ce qui était mon cas — notre travail devient un fardeau.

PROBLÈME : LE CHANGEMENT ÇA FAIT PEUR 😨

L’une des choses les plus fortes chez l’Homme est sa résistance au changement. Et en France tout particulièrement. Mais en même temps, soyons clair, je ne trouve pas cela anormal : l’enjeu n’est pas mince.

Derrière notre travail il y a nos ressources financières et par extension celle de notre famille ainsi que notre statut social. Il faut être un peu maso pour risquer de plaquer un CDI avec un revenu confortable pour se mettre au chômage et potentiellement tout recommencer à zéro.

Le passage à l’action

C’est là que la présence d’un coach est essentielle : pour passer à l’action. Car c’est bien beau d’avoir les ingrédients pour réussir sa recette, encore faut il savoir comment les préparer et dans le bon ordre s’il vous plaît !

  1. En identifiant les diverses pistes professionnelles possibles (où j’ai envisagé de devenir Kiné)
  2. En les confrontant avec la réalité en rencontrant des professionnels qui exerçaient ces métiers et la meilleure façon d’y arriver (où j’ai réalisé qu’il fallait repartir pour 5 ans d’étude)
  3. En classant les pistes par ordre de pertinence / réalisme (spoiler : c’est pas Kiné)
  4. En élaborant le plan d’actions pour atteindre la piste sortie numéro 1 dans mon classement

A chaque étape j’ai pu m’assurer d’avoir fait le tour de toutes les questions et surtout j’ai trouvé une oreille attentive face à mes doutes, ainsi qu’une personne qui a su me challenger quand il le fallait.

J’avais désormais un projet clair qui me correspondait :

Rendre accessible et faire rayonner l’accompagnement professionnel dans la France entière

Cet accompagnement vous l’avez compris a été une révélation pour moi et il m’est vite apparu comme une évidence que je voulais le démocratiser.

D’autant plus que, je suis désolé de vous l’apprendre, mais si vous avez moins de 40 ans aujourd’hui, vous serez confrontés au moins une fois dans votre vie à la reconversion professionnelle.

Notre génération travaillera vraisemblablement plus de 40 ans au vue de la vitesse à laquelle plusieurs secteurs se digitalisent. Il est probable que le métier que vous exercez aujourd’hui n’existera plus demain.

Plusieurs études nous disent même que notre génération changera en moyenne 8 à 10 fois de métier dans notre vie.

Mon nouveau projet était donc simple : démocratiser cet accompagnement et le rendre accessible au plus grand nombre. Car la réalité c’est que nous pouvons tous en avoir besoin un jour dans notre vie.

Je voyais cependant 2 problèmes majeurs à l’accompagnement que j’avais suivi pour pouvoir le proposer au plus grand nombre :

  1. Il se réalisait en présentiel sur des horaires de bureau classique. Si vous n’êtes pas disponibles sur les horaires de bureau traditionnels, il vous sera presque impossible d’être accompagnés. J’ai pu pour ma part le faire dans ce format, étant au chômage.
  2. Je devais faire 1h30 de route pour être accompagné par la bonne personne. Une fois qu’on s’est décidé à se lancer dans ce type d’aventure, ce qui n’est pas une mince affaire, encore faut-il trouver la bonne personne pour nous accompagner. Sur ce plan, c’est ma mère qui m’avait conseillé de me faire accompagner par Anne, dont le cabinet se situait à 1h30 de route de mon domicile. Ne voulant pas prendre le risque d’aller voir un coach que l’on ne m’avait pas recommandé, je n’avais pas d’autre choix. Certainement les restes du traumatisme de la conseillère d’orientation, qui, a malheureusement plus souvent perdu les gens qui s’y sont confrontées, Orelsan le premier : “Ecoute bien les conseillers d’orientation et fais l’opposé de ce qu’ils diront” — Notes pour trop tard

UN PETIT DÉTAIL À RÉGLER : APPRENDRE À CODER 🤓

Comment cracker ces deux problèmes ? Simple (basique) :

Nous allons digitaliser l’ensemble du parcours.

En effet, cela nous permettait à la fois de proposer une solution accessible de n’importe où (on a accompagné une personne vivant à Montréal !) et peu importe vos contraintes horaires !

De plus, nous pourrons faire intervenir les meilleurs Coachs de France sur cette plateforme, peu importe leur lieu de vie, grâce à la webconférence.

Cela permettra à nos futurs clients de voir en toute transparence : leur parcours, leur expérience et leur spécificités afin de pouvoir trouver le Coach parfait.

Il ne me restait qu’un léger détail à régler : apprendre à coder. Ça tombe bien j’en avais toujours rêvé. Janvier 2018, rentrée du batch #120, je démarrais l’aventure Le Wagon : un bootcamp de 9 semaines pour devenir développeur web.

AVRIL, DÉBUT DE L’AVENTURE

J’avais l’idée, les compétences techniques, il ne me manquait plus qu’à digitaliser le parcours.

Très naturellement, je me suis associé avec Aliette, ma mère pour le faire. Elle qui avait oeuvré ces 17 dernières années à créer, améliorer et peaufiner ce programme d’accompagnement était la meilleure personne pour m’accompagner dans cette nouvelle aventure.

C’était parti , non pas sans un peu de stress, car malgré tout, s’associer avec un membre de sa famille est toujours un pari risqué.

4 mois, c’est le temps qu’il nous a fallu pour penser, coder et lancer notre première version afin de la tester au plus vite et savoir si nous avions pris le problème par le bon côté.

Les retours ont tout de suite été très positifs, à la fois du côté de nos “coachés” (sur les 10 premiers coachés nous avons un NPS de 100 !) que de nos “coachs”.

Nous avions désormais la certitude que nous étions en train de répondre à un réel problème.

Mais il allait falloir que les gens potentiellement intéressés entendent parler de nous, ou plutôt de l’expérience de nos premiers coachés. En effet, quels meilleurs ambassadeurs possédions nous ?

Il fallait donc les interviewer, créer un blog où on pourrait d’ailleurs prendre la parole sur tous les sujets liés à l’évolution professionnelle et surtout les relayer sur les réseaux sociaux, pas le choix de nos jours. Il fallait juste trouver une troisième personne pour prendre en main ces sujets.

Maintenant qu’on était parti sur une aventure familiale pourquoi s’arrêter ? Sixtine, ma petite soeur, a donc rejoint l’aventure. Non pas parce que c’est ma petite soeur, mais parce que c’est la plus belle plume que je connaisse qu’elle tient j’imagine des centaines (milliers ?) de livres qu’elle a lu (dont Harry Potter plus de 20 fois). Et non de sa formation initiale : Psychomotricienne.

Elle aussi a décidé de réaliser un de ses rêves en 2019 : partir faire le tour du monde seule. Les articles que vous pourrez lire sur notre blog seront donc écrits depuis le Népal, l’Australie ou encore des Etats-Unis.

On ne pourra pas dire qu’on ne prône pas le travail à distance.

J’Y VAIS, MAIS J’AI PEUR

Nous n’avions donc plus grand chose qui nous retenait de nous lancer, enfin si, la trouille peut être.

J'sais pas ce qui me retient...

Sérieusement, il ne nous manquait plus que le nom.

Le nom je le voulais en français (cocorico). Nous sommes une start-up Française, qui s’adresse à des Français — pourquoi faire autrement ?

Notre nom devait aussi mettre en avant le réel challenge qu’était notre programme. Car soyons clair, l’aventure que l’on vous propose n’est pas de tout repos. Comme l’aurait si bien dit Maître Yoda :

Des questionnements tu auras, des nuits agitées tu feras.
Des doutes sur le nom, on en a eu plein. Plus j’en parlais et plus je demandais l’avis de mes proches, plus j’étais perdu. Mais on a tranché.

“Même Pas Cap!” était né.

“T’es sûr de toi ? C’est pas assez sérieux pour traiter ce sujet si important”

Non je n’étais sûr de rien, mais ça me plaisait. Il y avait mes deux premiers pré-requis et on y retrouvait ce côté décalé et un peu léger qui me semblait important sachant que le problème de fond que nous traitons n’est pas toujours facile.

Et puis cela résumait finalement bien notre ambition, vous aider à trouver votre Cap.

Depuis, 7 coachs ont rejoint l’aventure afin de vous accompagner. Aliette ma mère, Anne qui m’a accompagné dans ma réflexion, mais aussi Amélie, Clémence, Sylvia, Isaure et Julien. J’en profite pour les remercier d’avoir accepté de nous suivre dans cette aventure un peu folle.

Et pour ceux que ça intéresse, décollage prévu d’ici la fin du mois de Janvier 2019 sur www.memepascap.fr. N’hésitez pas à vous inscrire à notre newsletter pour que nous vous alertions dès que nous serons prêts (attention, les premières places seront limitées !)

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et pour votre indulgence, c’est la première fois que je me lance dans cet exercice. Je serais ravi de lire vos commentaires et d’y répondre sur yves@memepascap.fr

Un grand merci à Aliette, Ottilie, Sixtine, Romain et Pierre d’avoir pris le temps de me relire et pour vos précieux conseils.

Et si vous n’aviez pas vu cette fameuse vidéo de Steve Jobs et que vous avez 15 minutes devant vous, régalez-vous !

Steve Jobs Stanford Francais - Vostfr

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